2 août 2009
Instants 10
Viens mon amour, frappe moi encore, dis moi combien tu me hais combien tu me désires et combien tu m’espères.
Viens mon joli, frappe-moi encore entre tes soupirs et tes rires, dans tes indifférences et tes absences.
Mettre un genou devant l’autre, cailloux après cailloux, l’engrenage de la roulette – russe – grince des dents. Cailloux après cailloux, empilés en petits tas d’illusions.
La ronce tatoue ma peau à son nom
Viens mon amour
Saigne-moi
que je t’aime à m’étouffer.